Carnets noirs – Stephen King

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  • Titre: Carnets noirs
  • Auteur: Stephen King
  • Date de publication: 2015
  • Traduit de l’anglais (américain) par Océane Bies et Nadine Gassie
  • Pages: 428
  • Genre : Policier
  • Maison d’édition: Albin Michel

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes.

Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

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Carnets noirs se lit, de préférence, après avoir lu Mr Mercedes car nous y avons rencontré des personnages qui reviendront en partie ou en totalité au cours de ce roman. Évidemment, l’intrigue, à part, peut se découvrir sans avoir lu Mr Mercedes, mais je trouve que cela perdrait un peu de son charme car Stephen King est tout de même maître dans le développement des personnages…

L’intrigue principale de Carnets noirs est un brillant hommage à la littérature et à l’impact que cette dernière peut avoir chez les lecteurs. Légèrement copié sur sa propre idée développée dans Misery (l’autoplagiat existe-t-il?), Carnets Noirs montre les névroses que peuvent développer certains individus à l’égard de personnages fictifs…

L’histoire se déroule sur deux époques, deux personnages bien différents mais qui succombent peu ou prou aux mêmes maux… Tout commence en 1978, un écrivain américain best-seller, John Rothstein, a publié une oeuvre magistrale; la trilogie Jimmy Gold. Ses carnets secrets – qui terminent l’histoire de Jimmy Gold – sont activement recherchés; d’une valeur inestimable… La tragédie se reproduit en 2009, où un jeune garçon, Pete, finira par découvrir dans son jardin ces fameux carnets, enterrés…

Comme d’habitude avec l’auteur, j’ai adoré suivre les personnages, notamment Pete au lycée… J’ai eu notamment un gros coup de coeur avec le professeur de littérature qui dans sa présentation de rentrée, glisse quelques données primordiales sur la morale de l’histoire… Comment ne pas y voir l’intervention flagrante du narrateur:

« Le temps passera ! Tempus fugit ! Le poème d’Owen s’effacera peut-être de votre esprit, auquel cas votre verdict, c’est nul, se sera vérifié. Du moins, pour vous. Mais pour d’autres, il continuera de résonner. Et de résonner. Et de résonner. Et à chaque fois, la marche assurée de votre maturité approfondira sa résonance. À chaque fois que ce poème reviendra se glisser dans votre esprit, il vous semblera un peu moins nul et un peu plus vital. Un peu plus important. Jusqu’à ce qu’il flamboie, mes jeunes dames et messieurs. Jusqu’à ce qu’il flamboie« . Page 103

Le titre en anglais « Finders Keepers » fait référence à l’agence de détectives privées montées par Hodges et Holly dans le premier opus, Mr Mercedes… Pour le moment, aucun rapport avec ces deux-là, hormis le fait que tout se déroule dans la même ville. Il faut dire que Bill Hodges n’apparaît dans le récit qu’à la page 159. Certains auront trouvé le début un peu long, forcément.

Quel plaisir de retrouver Bill Hodges, mon inspecteur à la retraite préféré ! Un peu déçue de ne pas voir plus souvent Jérôme, qui apparait à la page 263, que j’avais beaucoup aimé dans le premier opus… Bref, Finders Keepers au rapport, c’est chouette !

Le tournant fantastique du récit n’intervient qu’à la toute fin, au moment où nous retrouvons Brady… Oui oui, Mr Mercedes himself… Certains passages de la fin m’ont fait frissonner… Quel talent M. King ! Je n’en dis pas plus, à vous de jouer !

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17/20

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